Bien s’entourer, bien s’entourer, bien s’entourer.
Répétez ces quelques lignes tout en faisant un tour sur vous-même, et vous serez entouré de VIDE.
Excusez-moi, je me suis ressaisie.
On a tous ce petit truc en nous, qui nous chuchote “qu’il ne faut pas qu’on se fasse avoir”, que nous
allons prendre le temps de tout étudier dans les détails, mais en vrai, les détails c’est tout un métier,
c’est une nébuleuse dans l’immobilier, parce qu’il y a tout plein de lois, mais surtout il y a tout plein
de situations, tout plein d’informations, à vous en faire tourner la tête, à retourner et tourner encore
et encore (idem ici, vous pouvez tourner sur vous-même) toutes les possibilités.
Donc, vous décidez de rechercher THE perle rare, THE personne qui va vous aider à construire votre
dream : devenir rentière.
Vous en parlez aux copains, aux collègues, discrétos, vous ne voudriez pas qu’on vous piques vos
idées non plus, et on finit pas vous filer un numéro d’un cabinet “super” je cite.
Je pousse la porte de ce petit cabinet de gestion patrimoniale, ils m’écoutent attentivement, me
demandent mes actifs, mon passif. Ils ont l’air hyper confiants, et surtout ils ont tout plein d’idées à
me soumettre. Ils me demandent une semaine pour se consacrer à l’étude de mon dossier.
Je sors de là, en me disant, ça y est : j’ai trouvé de l’aide, je vais pouvoir ressortir avec un plan d’action
(hyper important pour les personnes, zèbres TDAH, hypersensibles) que je suis.
[Deux semaines plus tard, avec plusieurs relances de faites, et un chèque de 200 € encaissé]
J’y retourne, avec tout plein d’espoir, je me vois déjà quitter mon taf et siroter des margaritas quelque
part dans une forêt enchantée à couper du bois.
ERREUR.
Ils ont juste réussi à me vendre un contrat en SCPI.
Déboussolée, confuse, déroutée, j’ai signé.
Résumé de cette collaboration : je ne suis toujours pas rentière, je n’ai toujours pas de stratégie,
et ma forêt paraît lointaine, et j’ai des sous bloqués dans une SCPI. Et j’ai la sensation de TURNED
AROUND (tourner en rond).

Cliquez ici pour lire la partie 2 !